Pages

lundi 29 avril 2013

Un printemps éclatant avec la médecine chinoise ! (article publié dans Top Santé)

-->
Bonne nouvelle, le printemps arrive ! Ralentis par les températures hivernales et alourdis par les excès des fêtes de fin d’année, nos organismes ont besoin d’être réveillés en douceur pour traverser ce cap vers les beaux jours. La médecine chinoise, qui tient particulièrement compte des interactions de l’homme avec son environnement et des changements de saison, nous propose une palette de conseils pour vivre un printemps éclatant de vitalité.

Si le 21 mars signe l’arrivée officielle du printemps sur nos calendriers, c’est en réalité dès le début février, à la deuxième nouvelle lune après le solstice d’hiver précisément, que le printemps commence pour la médecine chinoise. Que se passe t-il à cette période ? « L’énergie qui en hiver protégeait nos viscères, revient à la surface grâce à la force de l’énergie du foie et de la vésicule biliaire pour nourrir nos muscles et tendons, redonner de la clarté à nos yeux et un teint lumineux à notre peau » explique le Dr Frey, médecin acupuncteur.

Le début du printemps : la période idéale pour détoxifier l’organisme
 Le foie, organe très important en médecine chinoise, a notamment pour fonction de drainer, purifier et stocker le sang. Après avoir accumulé les toxines et les graisses pendant tout l’hiver, il a été très sollicité. La première partie du printemps (du 5 février au 21 mars) constitue ainsi la période idéale pour détoxiner notre organisme et permettre ainsi à l’énergie du foie de circuler dans les meilleures conditions. « Cette période de nettoyage est importante » précise le Dr Frey. « Si l’on n’en tient pas compte, les toxines non évacuées vont continuer à s’accumuler dans l’organisme et engendrer des pathologies secondaires tout au long de l’année ». Ne l’oublions pas : la médecine chinoise fait partie des systèmes thérapeutiques qui accordent une place importante à la prévention.

vendredi 26 avril 2013

Commencer une thérapie à 50 ans - Article paru dans Notre Temps (web)

Quand un mal-être s’installe, il n’est jamais trop tard pour commencer une thérapie. Même à 50 ou 60 ans. Pourquoi consulter ? Qu’attendre d’un travail thérapeutique à cet âge ? Quelle méthode choisir ? Pistes et éclairages avec l’aide de deux psychothérapeutes.

Pourquoi consulter ?

Deuil, licenciement, départ des enfants de la maison : à la cinquantaine, les changements de situation, qu’ils soient personnels, professionnels ou familiaux, peuvent déclencher une crise et un état de mal-être parfois difficile à gérer seul. « Plus les personnes vieillissent, plus elles pensent à leur propre mort. Le décès du conjoint, par exemple, peut réveiller cette peur », explique Catherine Pierrat, psychologue et psychothérapeute à Nice. Professionnellement, la cinquantaine représente aussi un moment charnière : « On n’est plus ni aussi jeune ni aussi performant qu’avant mais pas encore assez vieux pour ne plus travailler. Cette situation n’est pas toujours facile à traverser ».

Quand le cancer tient la chandelle - Article publié sur le site La Maison du Cancer


Être malade n’empêche pas, bien heureusement, de faire de belles rencontres et de tomber amoureux. Toutefois la maladie peut freiner la spontanéité des élans et peser sur la relation, notamment au moment de la délicate question de l’annonce au partenaire. Faut-il le dire ? Comment en parler ? Des questions auxquelles il est bien difficile de répondre de manière binaire.

Bruno (1) est malade depuis 2006. Divorcé, il n’imaginait pas rester seul. Il résume bien la complexité de la situation à laquelle il est confronté au moment de la rencontre : « Le cancer est une maladie à géométrie variable qui, chez moi, ne se traduit pas par des signes physiques. Au moment où j’ai rencontré Valérie, j’étais super bronzé et je faisais beaucoup de sport. Quand je lui ai dit que j’étais malade, elle ne m’a pas cru ».

L’année dernière, Sophie (2) a subi l’ablation d’un sein. Elle a rencontré son ami actuel grâce à Internet. Ils ont échangé longtemps par mail avant de se voir. Après la deuxième rencontre, elle a senti qu’il était important d’en parler. « Je dois faire face à deux difficultés : le risque de rechute et l’ablation du sein. Je peux comprendre que cela puisse être un frein dans la relation. J’avais besoin de savoir comment il allait réagir. Il m’a simplement répondu : l’asymétrie peut être belle ». Ces mots, que j’ai trouvé forts et beaux, m’ont vraiment rassurée ».

Après plusieurs années de célibat, Carole a fait une belle rencontre. Un mois plus tard, son gynécologue lui diagnostiquait un cancer du sein. « Quand je l’ai appris, j’ai dit à mon ami : il vaut mieux qu’on arrête maintenant. Il m’a répondu: « Je vais te soutenir, je serai là ». Il n’a pas fui la situation et ne m’a jamais laissée tomber. J’ai été très surprise par sa réaction. »

Trois personnes. Trois situations singulières qui illustrent bien la complexité des enjeux que la rencontre fait émerger lorsque l’un des partenaires est malade. Ces témoignages soulignent aussi la difficulté à aborder la question de l’annonce. « Cela dépend de tellement de facteurs qu’on ne peut pas donner de conseils. Il n’existe pas de mode d’emploi », explique Isabelle Sarfati, médecin cancérologue à l’Institut du Sein (3).


Fabriquer soi-même ses cosmétiques - Article publié dans "La Vie" Avril 2013

Parabens, sels d’aluminium, allergènes, colorants… les composants chimiques inclus dans les cosmétiques sont de plus en plus décriés pour leur impact sur la santé et sur l’environnement. L’alternative ? Fabriquer soi-même ses cosmétiques avec des ingrédients naturels. Une tendance en vogue.

Gommage au miel, crème à la carotte ou aux huiles essentielles... Dans les ateliers de la souris verte à Paris, les participants apprennent à fabriquer leurs propres cosmétiques. Des lieux comme celui-ci, il en existe de plus en plus en France depuis quelques années. Le principe ? Offrir une alternative aux cosmétiques dont les produits chimiques qu’ils contiennent commencent à faire parler d’eux : colorants susceptibles de favoriser les allergies, sels d’aluminium mis en doute pour leur impact possible sur le cancer du sein ou la maladie d’Alzheimer, parabens accusés d’agir comme perturbateurs endocriniens… l’heure est aujourd’hui à la suspicion. Avec la slow cosmétique, il s’agit aussi de consommer autrement en n’étant plus esclave des discours marketing des marques et en se réappropriant des savoir faire pour aller vers davantage de naturel et de simplicité.

Les nouvelles drogues de Synthèse - Article publié dans France Soir (2012)

MCPP, 4-methylmethcathinone, méphrédone, buphédrone, diméthocaine… ces noms ne vous disent peut-être rien. Pourtant, ces substances aux noms étranges deviennent le nouveau fléau des brigades des stupéfiants. Que sont ces nouvelles drogues de synthèse ? Qui les consomment ? Où les trouve t-on ? Points de repères avec l’aide de spécialistes.
Dans un monde en perpétuelle mutation, le marché des drogues n’échappe pas à la loi de l’évolution. En marge des drogues « classiques », telles que le cannabis, la cocaïne ou l’héroïne, de nouvelles substances de synthèse font leur apparition depuis quelques années. En février dernier, l’aéroport St Exupéry de Lyon s’est même vu devenir le théâtre d’une saisie record : 52 kilos de 4-MEC ! Si la consommation de ces substances reste marginale et circonscrite à certains milieux, le développement exponentiel de ces nouvelles substances en circulation existe bel et bien. « Ce ne sont pas des drogues nouvelles. Certaines molécules étaient vendues pour la recherche à des laboratoires. On les voit apparaître sur le terrain de manière isolée depuis 2008 », souligne Emmanuel Lahaie, pharmacien et chargé d’études à l’Observatoire Français des Drogues et des Toxicomanies (OFDT). Certaines de ces substances se retrouvent dans les produits industriels, comme la peinture ou les liquides pour parquets. Elles sont aussi parfois vendues comme engrais pour plantes ou comme sels de bain. En toute légalité.